General obstetrics and gynecologyRecurrence rate of shoulder dystocia
Abstract
OBJECTIVE: Shoulder dystocia continues to be a major complication of obstetrics, and several factors have been identified to help predict its occurrence. A previous shoulder dystocia is one of the risk factors. However, the recurrence rate is unknown. The purpose of this study is to report the recurrence rate of shoulder dystocia.
STUDY DESIGN: Our obstetric database was used to identify all vaginal deliveries between January 1983 through December 1992. A subset of vaginal deliveries complicated by shoulder dystocia was selected from this database. These records were reviewed to identify subsequent pregnancies, outcomes, risk factors, and demographic data.
RESULTS: During the study period there were 37,465 total vaginal deliveries, with shoulder dystocia complicating 747 (overall rate 2%). Of these 747 cases, 101 patients had 123 subsequent vaginal deliveries, with shoulder dystocia complicating 17 of these pregnancies (13.8% recurrence rate, p < 0.0001). Comparisons were made between those patients with recurrent shoulder dystocia.
CONCLUSION: Shoulder dystocia recurred at a rate approximately seven times higher than our primary rate. Whether patients with a history of shoulder dystocia should be offered an elective abdominal delivery requires further investigation.
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Shoulder dystocia: prevention and treatment
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Can shoulder dystocia be prevented?
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Shoulder dystocia and birth injury
Cited by (78)
Evaluation and Management of Fetal Macrosomia
2021, Obstetrics and Gynecology Clinics of North AmericaEpidemiology of shoulder dystocia
2015, Journal de Gynecologie Obstetrique et Biologie de la ReproductionFaire la synthèse des connaissances concernant l’incidence et les facteurs de risque de la dystocie des épaules (DE).
Consultation de la base de données Medline et des recommandations de sociétés savantes.
La dystocie des épaules au cours d’un accouchement par voie basse en présentation céphalique est définie par l’absence de dégagement des épaules du fœtus après expulsion de la tête, rendant nécessaire le recours à des manœuvres obstétricales autres que la traction douce de la tête ou la manœuvre de restitution (accord professionnel). Avec cette définition, dans les études en population, l’incidence de la dystocie des épaules est autour de 0,5–1 % des accouchements par voie vaginale. De nombreux facteurs de risque de dystocie des épaules ont été décrits, mais la plupart de ces associations ne sont pas indépendantes les unes des autres, ou n’ont pas été retrouvées de façon constante. Les 2 caractéristiques pour lesquelles la littérature étayant leur rôle de facteur de risque indépendant est la plus solide sont l’antécédent de dystocie des épaules (incidence de la dystocie des épaules autour de 10 % chez les femmes avec antécédent de dystocie des épaules) et la macrosomie fœtale. Le diabète et l’obésité maternels sont également associés à un risque accru de dystocie des épaules (de l’ordre de 2 à 4 fois), mais ces associations pourraient être complètement expliquées par la macrosomie fœtale. Cependant, même les facteurs associés de façon constante et indépendante à la dystocie des épaules ne permettent pas une prédiction fiable car ils ne sont pas assez discriminants ; de 50 à 75 % des dystocies des épaules surviennent en leur absence et la très grande majorité des accouchements en leur présence ne donnent pas lieu à une dystocie des épaules.
La dystocie des épaules est définie par le recours à des manœuvres obstétricales autres que la traction douce de la tête ou la manœuvre de restitution pour dégager les épaules fœtales et complique 0,5 à 1 % des accouchements par voie basse. Ses facteurs de risque principaux sont l’antécédent de dystocie des épaules et la macrosomie fœtale, mais ils sont peu prédictifs. La dystocie des épaules reste donc une urgence obstétricale non prévisible. La connaissance des facteurs de risque de dystocie des épaules doit favoriser une vigilance accrue des cliniciens lors d’un accouchement dans un contexte à risque.
To synthetize the available evidence regarding the incidence and risk factors of shoulder dystocia (SD).
Consultation of the Medline database, and of national guidelines.
Shoulder dystocia is defined as a vaginal delivery that requires additional obstetric manoeuvres to deliver the foetus after the head has delivered and gentle traction has failed. With this definition, the incidence of SD in population-based studies is about 0.5–1% of vaginal deliveries. Many risk factors have been described but most associations are not independent, or have not been constantly found. The 2 characteristics consistently found as independent risk factors for SD in the literature are previous SD (incidence of SD of about 10% in parturients with previous SD) and foetal macrosomia. Maternal diabetes and obesity also are associated with a higher risk of SD (2 to 4 folds) but these associations may be completely explained by foetal macrosomia. However, even factors independently and constantly associated with SD do not allow a valid prediction of SD because they are not discriminant; 50 to 70% of SD cases occur in their absence, and the great majority of deliveries when they are present is not associated with SD.
Shoulder dystocia is defined by the need for additional obstetric manoeuvres to deliver the foetus after the head has delivered and gentle traction has failed, and complicates 0.5–1% of vaginal deliveries. Its main risk factors are previous SD and macrosomia, but they are poorly predictive. SD remains a non-predictable obstetrics emergency. Knowledge of SD risk factors should increase the vigilance of clinicians in at-risk contexts.
Delivery management for the prevention of shoulder dystocia in case of identified risk factors
2015, Journal de Gynecologie Obstetrique et Biologie de la ReproductionDéterminer l’impact de la réalisation (i) d’une confrontation fœto-pelvienne pour l’aide au choix de la voie d’accouchement, (ii) d’une césarienne, (iii) d’un déclenchement du travail et (iv) de certaines modalités de prise en charge de l’accouchement sur le risque de survenue d’une dystocie des épaules chez les patientes enceintes d’un fœtus macrosome, en association ou non à un diabète maternel, et chez celles aux antécédents de dystocie des épaules.
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
En cas de suspicion clinique de macrosomie fœtale, la réalisation d’une échographie est encouragée afin de préciser la suspicion de macrosomie et finalement d’aider aux prises de décisions (accord professionnel). En raison d’un nombre de faux positifs élevé et d’une augmentation du nombre de césariennes associées à son utilisation, il n’est pas recommandé de réaliser une radiopelvimétrie pour prévenir la dystocie des épaules en cas de suspicion de macrosomie fœtale (accord professionnel). Afin d’éviter les complications de la dystocie des épaules et en particulier les lésions irréversibles du plexus brachial, il est recommandé de pratiquer une césarienne en cas d’estimation de poids fœtal supérieure à 4500 g en cas de diabète associé (grade C) et supérieure à 5000 g en l’absence de diabète (grade C). Les données publiées ne fournissent pas d’arguments formels pour recommander un déclenchement du travail systématique en cas de suspicion de macrosomie fœtale (accord professionnel). Néanmoins, un déclenchement du travail sera d’autant plus à privilégier que les conditions locales seront favorables et le terme proche de 39 SA (accord professionnel). En cas de conditions locales favorables et à partir de 39 SA, un déclenchement du travail est encouragé (accord professionnel). Faute de données publiées, il n’est pas possible d’émettre de recommandations quant au déclenchement du travail en cas de diabète maternel et de macrosomie fœtale. Il n’est pas recommandé de réaliser une manœuvre de McRoberts prophylactique en cas de suspicion de macrosomie fœtale pour prévenir la survenue d’une dystocie des épaules (grade C). Faute de données publiées, il n’est pas possible d’émettre de recommandations concernant la réalisation d’une épisiotomie ou d’une manœuvre de restitution pour prévenir la dystocie des épaules en cas de suspicion de macrosomie fœtale. En cas de non-progression et de suspicion de macrosomie fœtale, la réalisation d’une césarienne est à préférer à une extraction instrumentale en cas de présentation non engagée ou engagée partie haute (grade C) ; la réalisation d’une extraction instrumentale est à préférer à une césarienne en cas de présentation engagée partie moyenne ou partie basse (grade C). En cas d’antécédent de dystocie des épaules associée à des complications néonatales ou maternelles sévères, une césarienne pourra être envisagée à la grossesse suivante (accord professionnel).
Deux mesures sont recommandées pour prévenir la survenue d’une dystocie des épaules et les complications qui y sont associées, le déclenchement du travail et la césarienne. Un déclenchement du travail sera d’autant plus à privilégier que les conditions locales seront favorables et le terme proche de 39 SA (accord professionnel). En cas de conditions locales favorables et à partir de 39 SA, un déclenchement du travail est encouragé (accord professionnel). Une césarienne devrait être réalisée avant travail en cas (i) d’estimation de poids fœtal supérieure à 4500 g chez la patiente diabétique (grade C), (ii) d’estimation de poids fœtal supérieure à 5000 g chez la patiente non diabétique (grade C) et (iii) pendant le travail, en cas de suspicion de macrosomie et de non-progression lorsque la présentation n’est pas engagée ou engagée seulement partie haute (grade C). En cas d’antécédent de dystocie des épaules associée à des complications néonatales ou maternelles sévères, une césarienne pourra être envisagée à la grossesse suivante (accord professionnel).
To determine the impact of (i) computed tomographic (CT) pelvimetry for the choice of the mode of delivery, (ii) cesarean, (iii) induction of labor, and of (iv) various delivery managements on the risk of shoulder dystocia in case of fetal macrosomia, with or without maternal diabetes, and in women with previous history of shoulder dystocia.
The PubMed database, the Cochrane Library and the recommendations from the French and foreign obstetrical societies or colleges have been consulted.
In case of clinically suspected macrosomia, a sonography should be performed to increase diagnostic performances and to assist in decision-making (Professional consensus). Because CT pelvimetry is associated with high false positive rates and increases cesarean deliveries, its use is not recommended to prevent shoulder dystocia in case of fetal macrosomia (Professional consensus). To avoid the neonatal complications of shoulder dystocia, mainly permanent brachial plexus palsy, cesarean delivery is recommended in case of estimated fetal weight (EFW) greater than 4500 g if associated with maternal diabetes (grade C), and greater than 5000 g in the absence of maternal diabetes (grade C). The published data do not provide definitive evidences to recommend systematic labor induction in case of impending fetal macrosomia (Professional consensus). In case of favourable cervix and gestational age greater than 39 weeks of gestation, labor induction should be promoted (Professional consensus). Prophylactic McRoberts maneuver is not recommended to prevent shoulder dystocia in case of fetal macrosomia (grade C). Because data are lacking, no recommendation is possible regarding the use of episiotomy. In case of fetal macrosomia and failure to progress in the second stage of labor, midpelvic and higher instrumental deliveries are not recommended and a cesarean delivery should be preferred (grade C), if the fetal head is at or lower than a +2 station, cesarean delivery is not recommended and an instrumental delivery should be preferred (grade C). Finally, cesarean delivery should be discussed when history of shoulder dystocia has been associated with severe neonatal or maternal complications (Professional consensus).
To avoid shoulder dystocia and its complications, only two measures are proposed. Induction of labor is recommended in case of impending macrosomia if the cervix is favourable and gestational age greater than 39 weeks of gestation (Professional consensus). Cesarean delivery is recommended before labor in case of (i) EFW greater than 4500 g if associated with maternal diabetes (grade C), (ii) EFW greater than 5000 g in the absence of maternal diabetes (grade C), and finally (iii) during labor, in case of fetal macrosomia and failure to progress in the second stage, when the fetal head is above a +2 station (grade C). Finally, cesarean delivery should be discussed when history of shoulder dystocia has been associated with severe neonatal or maternal complications (Professional consensus).
Shoulder Dystocia
2013, Obstetrics and Gynecology Clinics of North AmericaReducing the Risk of Shoulder Dystocia and Associated Brachial Plexus Injury
2011, Obstetrics and Gynecology Clinics of North AmericaIncidence of shoulder dystocia and risk factors for recurrence in the subsequent pregnancy—A historical register-based cohort study
2024, Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica