RECOMMANDATION 43
Il est recommandé d’utiliser tous les moyens disponibles pour obtenir une observance maximale
Depuis la mise en évidence princeps de l’efficacité de la ventilation en PPC en 1981 [1], de très nombreux travaux ont été publiés confirmant son efficacité sur la régression des troubles respiratoires nocturnes et les symptômes cliniques associés à cette pathologie. En revanche, le nombre d’études randomisées et contrôlées de niveau de preuve suffisant est beaucoup plus faible et de publication plus récente. Sur le plan polysomnographique, alors que l’efficacité de la PPC sur la normalisation
La titration est la détermination du niveau de PPC fixe efficace (Peff), dont l’objectif est de faire disparaître les événements respiratoires nocturnes et les symptômes associés au SAHOS. Plusieurs méthodes ont été développées.
La titration manuelle au laboratoire sous contrôle polysomnographique est la méthode de référence 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, mais elle est d’accès limité et peut retarder la mise en place du traitement par PPC. La polysomnographie est réalisée au laboratoire de sommeil,
L’amélioration clinique des patients (somnolence diurne, HTA, risques cardio-vasculaires) est corrélée à la durée d’utilisation de la PPC (niveau de preuve 1) [2, 9, 10, 65]. En revanche, l’observance minimale en dessous de laquelle le bénéfice clinique disparaît ou devient insuffisant est très peu documentée dans la littérature, et se situerait entre 3 et 4 heures (niveau de preuve 2). RECOMMANDATION 43 Il est recommandé d’utiliser tous les moyens disponibles pour obtenir une observance maximale
L’observance moyenne est comprise généralement entre 65 % et 85 % à un an ou plus de traitement (maximum 5 ans) (niveau de preuve 1-2). L’abandon du traitement se fait dans les 6 premiers mois, le plus souvent dans les 3 mois suivant l’instauration (niveau de preuve 1-2), et le niveau de l’observance à un mois vis-à-vis du traitement serait prédictif de l’observance ultérieure. Bien qu’aucune étude contrôlée n’ait été réalisée sur l’élaboration d’une méthode de suivi optimal, un certain nombre
Le traitement au long cours à domicile en mode autopiloté s’est largement développé au cours des 10 dernières années. En revanche, les études contrôlées effectuées pendant cette même période ont été peu nombreuses et d’exploitation parfois difficile en raison de différences de méthodologie, d’utilisation d’appareils différents, sur une durée de traitement relativement courte, et reposant sur un faible nombre de patients. Néanmoins, ces études ont permis de retrouver, de manière relativement
J.-C. Meurice : Essais cliniques : en qualité d’investigateur principal : Antadir, évaluation clinique et PSG de l’efficacité des auto-PPC en mai 2009 ; CHU de Poitiers, effet d’une prothèse antidécubitus dorsal dans SAOS de février 2008 à mai 2009 ; Essais cliniques : en qualité de co-investigateur à l’étude : PHRC EXPRED, comparaison exsufflation vs drainage pneumothorax en septembre 2009 ; PHRC IRAD 2, effet du réentraînement à l’effort chez BPCO de 2002 à 2007 ; ResMed : Étude SERVE HS,