Elsevier

Cancer/Radiothérapie

Volume 7, Issue 3, 1 June 2003, Pages 187-189
Cancer/Radiothérapie

Cas clinique
Métastase musculaire d’un carcinome épidermoïde du col utérinMuscle metastasis of squamous cell carcinoma of the uterine cervix

https://doi.org/10.1016/S1278-3218(02)00257-3Get rights and content

Résumé

Les métastases musculaires son rares, leur nombre est probablement sous estimé. Les auteurs rapportent le cas d’une patiente suivie et traitée, depuis 1993, pour un carcinome épidermoïde du col utérin. Cinq années plus tard, la patiente a eu une métastase du muscle psoas. Le traitement a consisté en une exérèse chirurgicale de la lésion suivie d’une radiothérapie adjuvante. La patiente est toujours suivie en consultation avec un bon contrôle local 30 mois après diagnostic de la métastase.

Abstract

Muscular metatasis are rare, their number is probably underestimate. The authors report a case of a patient treated, in 1993, for a squamous cell carcinoma of the uterine cervix. Five years later, the patient developped a metatasis to muscular psoas. She underwent combined sugical exision and adjuvant radiation therapy. The patient is alive and well 30 months after diagnosis of the metastasis.

Introduction

Les métastases musculaires sont rares. La lésion primitive est le plus souvent un carcinome d’origine pulmonaire. Tous les muscles du corps peuvent être atteints mais il semble exister une prédominance de l’atteinte des muscles psoas et paravertébraux. L’évolution et le pronostic de ces lésions, sont directement liés à ceux de la lésion primitive.

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Cas clinique

Madame D.F, âgée de 62 ans, sans antécédents pathologiques particuliers a été admise en 1993, à l’institut national d’oncologie de Rabat pour un carcinome épidermoïde du col utérin. Après la réalisation d’un bilan d’extension locorégional est général qui n’a pas mis en évidence d’anomalie, la maladie a été classée de stade IIb proximal. Le traitement a consisté en une curiethérapie utérovaginale première de 60 Gy suivie six semaines après par une opération de type Wertheim. L’étude

Discussion

La caractéristique essentielle de l’évolution d’une tumeur maligne est la possibilité d’une dissémination cellulaire à distance du site initial. Bien que plus de 45 % de la masse corporelle soit constituée par le muscle squelettique, ce dernier est rarement le siège de métastases.

La fréquence des métastases musculaires (mm) est difficile à chiffrer et le nombre de ces lésions semble être sous estimé. En 1991, Menard et Parache ont recensé 247 cas rapportés dans la littérature depuis 1854 [4].

Conclusion

Les métastases musculaires sont rares, leur nombre est sous estimé. Elles peuvent révéler un cancer inconnu ou apparaître au cours de l’évolution d’un cancer connu. Aucun critère radiologique n’est spécifique. Le traitement de ces lésions n’est pas codifié et doit tenir compte de l’état du malade et de la lésion primitive.

Biblio non appelée

[6]

Références (8)

  • A.T Damron et al.

    Management of metastatic disease to soft tissue, Orthopedic Clinics of

    North America

    (2000)
  • A.T Damron et al.

    Distant soft tissue metastases: a series of 30 new patients and 91 cases from the literature

    Annals of Surgical Oncology

    (2000)
  • D Folinais et al.

    Les métastases musculaires : aspects échographiques et tomodensitométriques. À propos de 9 observations

    J. Radiol

    (1988)
  • O Menard et al.

    Les métastases musculaires des cancers

    Ann Med Interne

    (1991)
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