Pharmacopsychiatry 1987; 20(5): 177-180
DOI: 10.1055/s-2007-1017098
© Georg Thieme Verlag KG Stuttgart · New York

Psychophysiological Aspects of Depressive Syndromes

H.  Giedke , H.  Heimann
  • Department of Psychiatry, University of Tübingen, FRG
Further Information

Publication History

Publication Date:
13 March 2008 (online)

Abstract

Compared to 30 healthy controls, 59 drug free patients with primary major depression exhibited significantly higher rates of heart beat, respiration, and eye blinking; longer simple and associative reaction times; fewer spontaneous fluctuations of skin resistance, a lower salivation rate, a faster habituation rate of skin resistance orienting response, and a smaller CNV area in the EEG. Skin resistance level, speech pause time, N1P2 amplitudes of acoustically evoked potentials and the postimperative negative variation (PINV) in the EEG did not differ between groups. All deviations are nosologically unspecific; they can be regarded as signs of overarousal, as deficits, or as the result of protective inhibition. In all subjects the investigation was repeated twice, while the patients were treated with either amitriptyline or oxaprotiline. repetition of measurement influenced several variables, but most patient/control differences remained unaffected - irrespective of the drug applied.

Résumé

En comparaison de 30 sujets en bonne santé, 59 patients sans médication, étant dans un état dépressif, montaient une pulsation accélerée, une réspiration plus vite, et un battement de paupières plus rapide, tout significativement. Les temps de réaction directe et d'association des idées étaient prolongés; les fluctuations spontanées de la résistance de la peau étaient plus rares; le degré de salivation était réduit; il y avait une plus grande vitesse d'adaption de la réponse d'orientation de la résistance de la peau; et, enfin, une zone de «variation négative contingente» plus limitée dans l'EEG. le niveau de résistance de la peau, le délai de l'arrêt de la parole, les amplitudes N1P2 des potentiels acoustiquement evoqués et la variation postimpérative dans l'EEG n'étaient pas différentes entre les groupes. Toutes les déviations sont nosologiquement non-spécifiques; on peut les régarder comme signes d'une Stimulation excessive, comme déficits où comme résultat d'une inhibition protectrice. Nous conduisions les investigations deux fois dans chacun sujet en bonne santé, tandis que les patients étaient traités par amitryptiline où oxaprotiline. Certaines variables étaient influencées par la répétition des mesurages, mais la majorité des différences entre les patients et les sujets restaient soutenues.

    >